Shae, Shae, Shae. Par où commencer ?
Shae est impulsive et se laisse aller à ses émotions. Un évènement heureux -pour elle- la fera sauter de joie ; une petite broutille la fera entrer dans une rage folle. De fait, elle est difficile à supporter, car n'importe quel truc banal prend des dimensions pas possibles. Elle est l'exagération personnifiée, à tel point que sa personnalité parait fausse et que les âmes charitables se diront que la demoiselle ne fait que cacher une peine profonde sous ces accès colériques -oui, ce sont ceux qui arrivent le plus souvent en fait... Laissez-moi rire ! Les peines, Shae les transforme en colère : la colère la rend plus puissante, plus forte. Oh, ce n'est pas la méthode des gens "biens". Mais voyez-vous, Shae n'est pas forcément à classer du côté des gens biens.

Car les gens biens ne s'amusent pas à provoquer le chaos partout où ils vont, je me trompe ? Une petite remarque bien placée, lâchée telle une bombe à un moment où personne ne s'y attendait, et tout le monde perd les pédales. Même si elle n'y gagne pas d'intérêt, ça l'amuse pas mal - mais c'est quand même mieux quand elle y a de l'intérêt. Il faut bien que le chaos profite à quelqu'un, pourquoi ça ne serait pas elle ? Elle, il n'y a qu'elle qui compte, c'est toujours elle en priorité, elle passe avant tout et tout le monde. Ais-je oublié de préciser qu'elle était la meilleure et qu'elle savait tout mieux que tout le monde ? Evidemment, ce trait égocentrique n'est pas forcément pour plaire aux autres, mais qu'est-ce qu'elle en a à faire, hein, de l'avis de ces attardés ? Méprisante ? Qui ça, Shae ? Boah, à peine. Elle préfère se qualifier de réaliste.

Je sais que je ne vous dresse pas un joli tableau de la jeune Carreau, mais je vais vous accorder au moins cela : aussi dur qu'il soit d'être "ami" avec elle -parce qu'elle n'en a pas, en fait, soyons francs- quand le jeu en vaut la chandelle, qu'elle commence à avoir de l'estime/de l'admiration pour quelqu'un -bonne chance- sa loyauté vous est acquise. A vous de ne pas faire en sorte qu'elle retourne sa veste, ce que, je vous l'assure, elle n'hésitera pas à faire si nécessaire. Ah, mais j'avais dit que je mentionnerai des points positifs. Bien, il faut aussi reconnaître qu'elle peut se montrer à l'écoute, et bonne comédienne... Ouais, je rame et ça se voit.

En conclusion, sans être la personne la plus intelligente de l'académie, elle n'est pas non plus la plus bête, contrairement à ce qu'elle aime montrer. Elle aime être détestable, car elle n'a jamais su trouver d'intérêt à se lier à d'autres personnes que sa famille, de fait la haine des autres ne lui fait rien. Altruiste quand elle a quelque chose à gagner, on ne peut pas exactement dire que c'est une personne sur qui on peut compter. Oh, et petit détail : elle adore les sucreries, alors si vous cherchez un moyen de la corrompre... Et depuis peu, elle s'est mise au piano. Utile moyen de faire fuir les colocs, quand on joue la nuit...

Depuis, le caractère de Shae a quelque peu bougé. En une année, elle s’est assagie. On pourrait croire que c’est parce qu’elle a enfin grandit, s’est enfin lassée de tourmenter les autres ; détrompez-vous. C’est parce qu’à son caractère s’est ajouté un trait qui bouleverse pas mal son organisation interne : l’ambition. Elle voit plus grand dans ses ‘farces’, et si elle aime toujours provoquer le chaos partout où elle va, elle vise maintenant bien plus haut ; mais ça vous le savez déjà… Non, vous ne savez pas ? La demoiselle s’est donné comme but de renverser l’académie et d’en prendre le contrôle. Oui, de l’ambition, je vous l’avais dit ; dans tous les cas, ses objectifs suivent maintenant ceux de Shayne, tant qu’elle y gagne sa part de chaos... Ce qui promet d’être le cas. Avec l’ambition lui est venu le goût du pouvoir, quelque chose qui sommeillait déjà en elle mais qui a été réveillé par sa rencontre avec le pique. Diriger, avoir de l’influence sur les autres, c’est son truc.
Enfin, de là à dire qu’elle n’a pas pris en maturité… Ce serait mentir. Elle aime toujours prétendre qu’elle n’est qu’une gamine qui n’a pas sa langue dans sa poche, mais à l’intérieur, elle cogite, elle prend note. Elle a une excellente mémoire et la rancune facile – et durable. Ses crises de colère sont mieux gérées et plus espacées, elle est plus froide, s’efforce de mieux calculer les conséquences de chaque geste.

En revanche, elle a toujours des problèmes avec les émotions trop ‘humaines’. S’inquiéter pour les autres ne lui ressemble pas, elle est incapable d’éprouver de la pitié, elle est toujours incapable d’éprouver des remords, quant aux sentiments n’en parlons même pas, vous seriez exaspérés par son imperméabilité. Son égocentrisme a baissé un peu par contre, elle est maintenant capable de penser à l’intérêt de deux trois autres personnes qu’elle-même, et même plus récemment à l’intérêt d’un groupe entier de personnes. EEEEH OUAIS.
Avec ledit groupe – appelé Pandemonium, juste comme ça – elle a également appris à se faire discrète. Celle qu’on surnomme toujours « La Lutine » a peaufiné sa capacité à mentir et à jouer la comédie, se rendant maîtresse dans le domaine – son apparence toujours aussi juvénile lui étant d’une grande aide. Shae était également du genre à se laisser vivre, maintenant ce n’est plus le cas ; elle est devenue dure envers elle-même, et attend des autres une rigueur similaire. Quoi que des autres, elle n’en attend toujours pas trop non plus, tous des faibles de toutes façons.

Sur le plan social, l’ex-carreau a fait des progrès spectaculaires. Elle qui était incapable de concevoir que quelqu’un d’autre qu’elle-même puisse être intéressant, elle passe maintenant ses journées entourée. Elle reste méprisante (et méprisable) mais plus encline à la discussion et à la concession ; elle a également pris conscience des avantages à apparaître plus humaine. Et le must, elle a appris à faire confiance à quelqu’un d’autre qu’elle-même. Même moi j’y croyais pas, au début. Enfin, elle n’est pas une leadeuse née, mais elle apprend à en devenir une, et pour être franche, elle se débrouiller
plutôt pas mal.

Pour le reste, Shae est plus ou moins la même : insensible à l’avis de la populace sur sa personne, elle tient à sa tranquillité. Jouer du piano l’aide à réfléchir et à garder des colocataires à distance ; elle garde un tempérament instable et ne vous sera pas d’une grande aide tant qu’elle n’aura pas quelque chose à gagner dans l’histoire. Elle est également du genre à se venger plutôt que de s’apitoyer sur son sort ; au moins on peut lui reconnaître que mentalement, c’est quelque de très fort… Même si ce n’est pas dans le sens conventionnel.

Ah, Shae. Shae le lutin, l'appelait-on. Et je crois que le surnom est justifié ! C'est en fait un des premiers mots qui vous viendrait à l'esprit en la voyant. Ca, ou fillette.

On ne peut en effet pas dire qu'elle fait son âge. Pour l'aube de ses 18 ans, elle fait un pauvre mètre et cinquante-deux centimètres ; elle est assez fine pour qu'on ai l'impression qu'un coup de vent l'emporte - étonnant, quand on voit les quantités qu'elle avale -, et elle attend toujours quelques rondeurs féminines. Rondeurs qu'elle n'a nulle part, comme je l'ai mentionné.
On pourrait croire qu'elle n'a que la peau sur les os en la voyant, mais sa musculature est belle est bien là, sèche. On pourrait croire qu'elle est faible, détrompez-vous. Elle ne le fait pas, mais elle se défend plutôt pas mal, elle est agile et rapide.

Et c'est vraiment une surprise, car son visage d'ange (psychopathe, certes) ne vous y prépare pas. Une bouille ronde, de grands yeux noisette, de longs cils, un petit nez retroussé, et des lèvres fines : on pourrait dire qu'elle a un visage de poupée, si ce n'était ce sourire dérangeant et ce regard un peu cinglé par lequel elle vous dévisage. Effet renforcé -ou pas!- par sa chevelure folle, ses cheveux noirs, aux reflets bleutés, mi-longs et partant dans tous les sens. Et puis bon, ce n'est pas comme si elle cherchait à les coiffer hein.

Quelques autres détails : elle a une voix d'enfant. Bon, quand on voit la description au dessus, ce n'est peut-être pas si étonnant, mais c'est toujours bon à prendre. Elle a un tatouage qui lui fait comme une couronne-cicatrices noire sur le haut du front. Elle se l'est fait sur un coup de tête, sans véritable raison. Elle ne se maquille que lors de grandes occasions. Elle s'habille dans un style de lolita gothique parce qu'elle sait que ça lui va bien. Elle a un teint cireux et souvent de grandes cernes sous les yeux, qui lui donnent un air malade. Elle a toujours un briquet dans sa poche. Son contrôleur est une anneau qu'elle porte au pouce gauche. Elle est ambidextre. A part cet anneau, elle ne porte aucun bijou... Et je crois que c'est tout... Oui bon c'est pourrave comme fin de paragraphe mais c'est tout ce qui me vient là !

Pour ce côté-ci, pas beaucoup de changements à signaler. Une légère poussée de croissance aura fait prendre 4 centimètres de hauteur à Shae, qui fait maintenant 1m56. Toujours une naine, mais à ce stade-là, chaque centimètre compte. Elle s’est un peu épaissie aussi, faut dire qu’avec tout le temps qu’elle passe au Fight Club, la demoiselle s’est musclée. Elle est toujours maigre, mais elle ne donne plus l’impression de ne se nourrir qu’une fois toutes les 48 heures. A noter que de corps, elle aura vieillit, et ce n’est pas pour lui déplaire. (comprendre par-là que « sa taille s’est affinée », if you know what i mean.)

Elle aura également un peu vieillit de visage, passant maintenant pour une collégienne plutôt que pour une enfant de primaire. Seul son regard, d’une dureté d’adulte, trahit son âge. La couleur de ses yeux s’est éclaircie, passant d’un marron clair à une couleur d’ambre, celle de ses cheveux également, passant d’un noir complet à un noir aux reflets tantôt bleus, tantôt rouges ; elle a quelque peu perdu en joue et ses pommettes se démarquent plus, donnant un côté anguleux à son visage. Pour le reste, elle donne tout autant l’impression d’être une poupée de porcelaine.

Quant à ses expressions… Eh bien, elle a arrêté de faire de son visage un livre ouvert. Elle contrôle mieux ses émotions et cela se voit, elle paraît plus impassible ; il en va de même pour sa voix. Son ton s’est rafraichit et s’est fait plus mûr. Son nouveau ‘mode de vie’ a également des répercussions sur son style vestimentaire ; elle privilégie maintenant des tenues à la fois confortables et pratiques. N’allez pas croire cependant qu’elle choisit ses fringues au hasard : elle sait pertinemment que le charisme se joue aussi sur le style vestimentaire. Oh, et dernier détail : vous savez comme O’Reily a tendance à avoir la peau gelée et semble émettre un nuage de froid autour de lui ? La demoiselle a beaucoup aimé l’idée, au point de se l’approprier peu à peu. Déjà d’une température supérieure à la moyenne, sa peau au toucher parait brûlante et l’air autour d’elle peut rapidement devenir… étouffant, dirons-nous.

J'aurai bien aimé commencer mon histoire pour le traditionnel « Il était une fois » mais je ne suis pas sûre que cela convienne réellement. Oui oui, le fameux « mais sa vie n'est pas celle d'un conte de fée », blablabla... Ouais c'pas un conte de fée, mais Shae n'a pas non plus vécu à enfer.

La mère de Shae était une commerçante d'origine anglaise. Une marchande humaine, frivole, changeante, indépendante. Grande blonde, typée british. Une femme facile, clairement. Elle était sujette à toutes sortes de commérages, mais elle s'en foutait royalement, tant qu'on ne venait pas l'emmerder directement ; ce qui risquait fort peu d'arriver, étant donné qu'elle était magicienne et qu'elle était trop crainte pour cela.
Elle entama une liaison avec un homme – chose qui arrive, me direz-vous. Un homme grand, intelligent, charmant, le portrait de l'homme d'affaires... L'homme d'affaires marié. Un homme qui n'en était pas vraiment un, puisque c'était un Youkai. Un Youkai qui avait choisit de ne jamais se laisser aller à sa force, être le plus humain possible ; un Youkai qui refusait d'en être un.
Ils se cachaient le plus possible, mais ne furent pas assez précautionneux car trois mois à peine après le début de leur liaison, Shae était en route. Maman Swann décida alors d'interrompre sa relation avec Monsieur, mais au moment où lui décidait de divorcer. Bref, les complications de leur relation ne sont pas notre sujet ; quoi qu'il en soit ils décidèrent finalement de déménager et de s'installer ensemble. Shae vit le jour un 1er aout et fut la seule enfant à naître de ce couple.

Shae a maintenant six ans. C'est une enfant renfermée, solitaire. Elle n'a pas d'amis à l'école et est la tête de turc depuis que l'ex-femme de son père les a retrouvé et fait tout pour pourrir la vie de ses parents. Mais Shae s'en fiche. Elle supporte tout sans broncher pour ne pas inquiéter ses parents, a d'excellentes notes malgré tout et arrive même à sauter une classe.
Un petit sage vert dit un jour : « La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » Bien que Shae soit d'accord avec ce raisonnement, elle se rajoute pour elle-même que tout n'est affaire que de point de vue. Elle sait transformer sa peur des autres en colère, elle connait la haine, depuis toute petite... Et elle sait qu'avec colère et haine, elle peut infliger la souffrance aux autres.
N'importe quel psychologue l'aurait trouvé fascinante... Et à enfermer.


Shae s'est tenue tranquille jusqu'à ses neuf ans, et puis... Elle a décidé qu'elle en avait assez d'être le jouet des autres et que les autres deviendraient ses jouets à elle. Qu'elle valait beaucoup mieux que ça. Alors elle commença à enlever son contrôleur de puissance et à redonner coup pour coup.
Ah ça, les autres gamins ne l'avaient certainement pas vu venir... Papa Youkai eut beau tenter de la raisonner, vu l'ange qu'elle était chez elle, ils eurent du mal à croire les accusations portées contre leur fille.
Mais le jour où tous les gamins de l'école se réunirent pour l'attraper et qu'ils essayèrent de la remettre à sa place en lui brûlant le bras, tout le monde se rendit compte que la situation ne serait pas aussi simple. Lorsque les gamins approchèrent l'allumette près du bras de Shae et que les flammes lui lèchèrent le bras, rien ne se passa. Pas un cri, pas une larme, pas de trace de brûlure non plus. Juste un sourire sadique lorsque les flammes se retournèrent contre ses assaillants, pile au moment où elle le désirait. Les professeurs, alertés par les cris, arrivèrent à temps pour éviter une catastrophe. Plusieurs versions de l'histoire circulèrent et il fut décidé, officiellement, que les enfants avaient voulu jouer avec le feu et que ça avait tourné au cauchemar. Officieusement, tous nommaient Shae pour responsable.
La petite n'était honnête qu'envers ses parents, qui prirent la décision de déménager ; sa mère, magicienne, fit de son mieux pour l'aider à canaliser ses nouveaux pouvoirs et adoucir son caractère.

Si elle maîtrisait de mieux en mieux la pyromancie, son caractère ne s'adoucit pas, bien au contraire : elle devint de plus en plus hautaine, chaotique, et apprit à se faire craindre, à tel point qu'elle en devint ingérable dans sa nouvelle école, puis au collège, et enfin jusqu'à sa deuxième année de lycée.
Son père prit la décision de l'inscrire dans une académie militaire, histoire de la contrôler un peu, de « lui mettre un peu de plomb dans le crâne ». Sans grande surprise, elle atterrit dans la classe Carreau et pendant l'année qui vient de s'écouler, s'est fait un petit nom parmi ses nouveaux camarades – au grand damn de ses parents. Et je vais vous dire un truc, c'est que le plus désespérant dans l'histoire, elle a toujours eu des notes de ouf sans jamais lever le petit doigt. Les gens à Rakishou apprirent à la détester et à prier pour qu'elle sorte à chaque fois qu'elle entrait dans une pièce ; ses colocataires ne tenaient jamais très longtemps non plus. Elle n'élaborait pas de stratégie ; sa stratégie, c'était d'être elle même : un lutin chaotique, qui s'apprête maintenant à foutre le bordel à l'université de Rakishou...Gnahahahahaha.

Une troisième année vient de s’écouler à Rakishou pour Shae. Trois ans chez les Carreaux, à se faire craindre, à se faire respecter, à se faire un nom. « La Lutine », chuchote-t-on sur son passage, et le surnom lui sied à merveille. Mais d’autres chosent se chuchotent sur son passage. « Fight Club ». L’association qu’elle a créé avec Shayne O’Reily, suite à sa rencontre lors du bal annuel de l’académie. Pourtant, leur relation était mal partie. Feu et glace, rien que cela pose les bases. Et pourtant… La plupart des changements opérés dans sa personnalité sont attribuables au pique – bien que vous ne lui ferez jamais admettre cela.

Mais ce Fight Club n’est qu’un prétexte. Un prétexte parfait pour repérer des éléments perturbateurs et haineux de l’académie. Car en un an, Shae n’a pas chômé ; en acceptant d’être leader de Pandemonium (un groupe ayant pour but de renverser la direction de l’académie et éventuellement d’en prendre la tête, rien que ça) aux côtés de Shayne, elle a créé cette association, aménagé au passage un quartier général pour Pandemonium et participé à la sélection de recrues pour leur groupe. Il faut de plus penser à couvrir les traces de chaque mouvement, aussi infime soit-il. Non pas que le groupe eut fait de grandes apparitions, en fait il n’en a fait qu’une, et encore, Shae n’avait même pas encore été approchée par son IceMan à ce moment-là.

L’année de Shae fut donc mouvementée par son nouveau statut de leader, mais pas que. Plus de rencontres que jamais, entre Ichiyo, Elly et j’en passe… La pauvre demoiselle a l’impression de ne plus avoir une minute pour elle – mais elle est loin de s’en plaindre. Les gens comme notre pyromane ont besoin d’être occupés en permanence, et avec les missions, les larbins et les curieux, son esprit est perpétuellement occupé.

Mais c’est l’impression d’avoir tout vu, tout entendu et tout fait chez les carreaux qui l’a poussée à demander un transfert en classe d’élite – ainsi que sa survie à un éboulement dans les sous-terrains de l’école. Cet événement en particulier lui a fait se rendre compte de l’importance de son entreprise avec Shayne. Si l’académie était prête à laisser crever des élèves et à ne pas les soigner correctement de leurs séquelles – n’oublions pas que sans son pouvoir de Phénix, elle serait restée paralysée toute sa vie – quelles raisons justifiaient que le directeur reste en place ? Quel secret gardait si précieusement le personnel au point qu’ils y sacrifieraient des élèves ?
C’est dans le but de résoudre ces mystères et de pousser Pandemonium jusqu’à son but initial que Shae entreprit la démarche de passer chez les as, sachant que ses prouesses et changements de comportements de la dernière année joueraient en sa faveur. Et elle ne se trompa pas, car rapidement après avoir rempli les formulaires, la demoiselle reçut une réponse positive à sa demande. De quoi faire bouger les choses dans l’académie… Autant pour elle que pour Pandemonium.